L’auteur Matt Chandler, dans son livre L’Évangile, rien que l’Évangile, tout l’Évangile, utilise une image qui nous est utile à tous : Un petit bébé, qui jusque là se déplaçait à 4 pattes, se met un jour à vouloir marcher. Il commence à se lâcher de la table et tenir en équilibre. Puis, un pas en avant, puis un autre. Il va tomber, mais c’est pas grave ! La joie de tout son entourage est immense : on prend des vidéos, on partage la nouvelle : le bébé marche !

Quel est le parent qui dirait à ce moment-là « Ce gamin est vraiment nul » « Seulement trois pas ! » « Il n’arrête pas de tomber », etc. Non, ce que nous fêtons, ce sont les pas, et pas la chute.

Comme ces parents qui se réjouissent, Dieu notre père se réjouit de nos petits pas. Celui qui se réjouit de nos chutes, c’est plutôt l’adversaire. Le problème est que nous écoutons beaucoup plus la voix de l’Adversaire que celle de Dieu !

Un court passage des Écritures, dans une courte lettre de Jean adressée à Gaïus, nous montre le cœur de Dieu le Père dans la personne de l’apôtre Jean :

« Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité ». (3 Jean 4)

Halte au pessimisme ! Marcher dans la vérité, c’est un choix de chaque instant, guidé par le Saint-Esprit. Célébrons les pas sur le chemin de la vérité, ne voyons pas seulement les chutes.

Cette vérité, il nous faut l’apprendre (la connaitre), l’approfondir (chercher à vouloir mieux la connaitre) et l’appliquer (la mettre en pratique).

La vérité, c’est Jésus-Christ ; c’est lui qui marche avec nous sur ce chemin. Alors écoutons sa voix à lui, qui nous redit le cœur de son Père : « Quelle joie de te voir marcher avec moi ! »

C.J.

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